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L'ART CORPOREL

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29 novembre 2005

Glossaire ethnologique des termes de A à Z

Anthropologie : Etude des êtres humains dans une perspective biologique et sociale. On distingue l'anthropologie physique, qui étudie l'évolution et l'adaptation des humains en tant qu'êtres biologiques, de l'anthropologie sociale et culturelle, qui étudie la vie des hommes en société à travers leur langue, leurs coutumes, leurs pratiques, leurs croyances, leurs mythes, leurs institutions.

Ethnologie : Science qui traite de l'origine et des caractères distinctifs des ethnies et de leur culture.

Femme-girafe : En Thaïlande et en Birmanie, les femmes-girafes - ainsi nommées parce qu’elles portent des spirales de métal qui, en provoquant l’affaissement du haut du thorax, font atteindre au cou trente cm de hauteur - sont l’objet d’un véritable commerce touristique

Maori : Terme donné au peuple Polynésien.

Mursi : Tribus nomades du sud de l’Éthiopie. L’une des particularités des MURSI est le port de plateaux labiaux par les femmes ainsi appelées ‘’Négresses à plateau’’.

Piercing : Pratique qui consiste à percer certaines parties du corps pour y introduire un ornement quelconque.

Scarification : Ensemble de pratiques esthétiques qui consiste à inciser la peau de manière à y faire apparaître une marque distinctive qui puisse résister au temps. Dans les sociétés primitives et traditionnelles, ces marques déterminent l'appartenance d'un individu à un groupe social et satisfassent aux critères esthétiques locaux.

Tatouage : Pratique ancestrale Polynésienne qui consiste à introduire sous l'épiderme des matières colorantes de manière à former des dessins à des fins esthétiques.

Yanomami : Peuple de chasseurs et d’horticulteurs de la forêt amazonienne, les Yanomami habitent un territoire situé de part et d’autre de la frontière du Brésil et du Venezuela. Au Brésil, ils sont aujourd’hui 12 500 répartis, sur 96 650 Km, en 188 villages et maisons collectives dans les États nord amazoniens d’Amazonas et de Roraima.

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29 novembre 2005

L'art de la scarification

La scarification est une décoration permanente du corps. La peau est perforée et incisée. La plaie en cicatrisant forme un motif .

homme_scarifi__de_burkina_faso__afrique_du_sud1Dans les sociétés primitives et traditionnelles, ces marques indélibiles ont une triple fonction : déterminer l'appartenance à un élément surnaturel supérieur (divinité, ancêtre disparu, animal totémique), satisfaire à des critères esthétiques locaux. L'idée d'initiation et de douleur revêt une grande importance. En effet en souffrant l'individu accède magiquement à une réalité supérieure. Elle lui permet de rejoindre les génies protecteurs et les ancêtres disparus. Pour obtenir un beau résultat, non seulement l'artiste doit être talentueux mais en plus la personne qui se fait scarifiée, doit être résistant aux douleurs.

L'art de la scarification en Afrique et ailleurs évolue. Cette pratique tend à disparaîtrefemme_enceinte_de_la_tribu_karo__omo_valley__ethiopie_du_sud1 par la pression effectuée par les autorités religieuses et étatiques, par les pratiques urbaines et par l'introduction de l'habillement dans les tribus. Dans beaucoup de tribus, seules les personnes les plus âgées portent la scarification.

29 novembre 2005

Le piercing des lèvres

mursi2La bouche et plus particulièrement les lèvres sont une partie du corps qui a un pouvoir aphrodisiaque puissant. C'est sans doute pourquoi seules les castes les plus hautes chez les Aztèques et les Mayas pouvaient orner leurs lèvres de boucles d'or pur.

En Amérique Centrale, Amérique du Sud et en Ethiopie, certaines tribus se percent la lèvre inférieure et agrandissent le trou pour y placer des plateaux en bois.

Qunat aux eskimos, ils portaient parfois un bijou en os sous la lèvre inférieur .On retrouve la même pratique chez certaines tribus africaines et amazoniennes mais avec un bijou en bois. Aujourd'hui le piercing des lèvres est assez courant, il se pratique le plus souvent sur la lèvre inférieure.

29 novembre 2005

Le piercing masculin ou génital masculin

Beaucoup de piercings génitaux masculins ont des origines tribales. L'ampalang vient de Bornéo, où les femmes de certaines tribus n'épouseront pas un homme qui n'en porte pas. Celui-ci et d'autres comme le hafada sont considérés comme des rites de passage à l'age adulte. Mais il y en a beaucoup d'autres. Le prince Albert s'est fait percé ses organes génitaux à la fin de 1820. Il portait des pantalons léger et son piercing lui permettait d'accrocher son penis sur le coté afin d'éviter des renflements de pantalon disgracieux ; le nom de génital masculin viendrait de l'époque victorienne.

Le bijou est placé au bout du pénis. On peut trouver un Barbell ou un anneau. Il rentre dans l'urêtre et ressort à coté du frein sous le gland.

29 novembre 2005

Le piercing du nombril

Les premiers piercings du nombril remontent aux civilisations antiques d'Egypte. A cette époque, seul le pharaon et les familles Royales étaient autorisés à se percer le nombril. Les paysans qui violaient cette règle étaient exécutés ! Cependant, si une fille de paysan naissait avec un "nombril parfait" on lui permettait parfois de le faire percer et donc d'élever ainsi sa position sociale.
Le nombril est maintenant un des piercings les plus pratiqués.

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29 novembre 2005

Le piercing de la langue

Dans les temples antiques des Aztèques et Mayas, pour les Shamans et les Grands prêtres se percer la langue faisait partie d'un rituel pour communiquer avec leurs Dieux. Des milliers d'années plus tard ce piercing est toujours très populaire mais plus pour les mêmes raisons...) 

29 novembre 2005

Le piercing des oreilles

C'est de loin l'endroit le plus commun ou l'on peut trouver un piercing. piercing_oreille_massa__2

Jadis, ce piercing aurait pu permettre de distinguer une personne riche d'une personne pauvre, mais ce n'est plus le cas. Les marins se perçaient l'oreille en croyant que ça améliorait la vue. Les Romains, quant à eux, associaient ce piercing à la richesse et au luxe.

Certaines tribus africaines et américaines agrandissent autant que possible le trou de leur lobe et le laisse ensuite pendre. Plus le trou est long, plus le rang social est haut.

29 novembre 2005

Le piercing du nez

piercing_nvlle_guin_e_2Hypothèse 1) Le piercing de la cloison nasale est originaire de Nouvelle-Guinée ou les Papous l'ornent de bijoux en os ou en bois. Actuellement ce piercing a moins de succès a cause de sa connotation évidente du taureau. C'est un des rares piercings qui a l'avantage de pouvoir être caché. On peut placer un anneau ou un fer à cheval.

Hypothèse 2) Le piercing de la narine est supposé avoir pris naissance au Moyen-Orient il y a presque 4000 ans.piercing_inde_13 De là, il s'est étendu à l'Inde au 16ème siècle, où il a été rapidement adopté dans les castes nobles. Le type de bijou porté pouvait servir à distinguer la caste et la position sociale a laquelle appartenait le porteur du piercing.

Ce piercing a été amené dans l'ouest par les hippies qui ont beaucoup voyagé en Inde dans les années 60 et 70 puis il a été adopté par les punks dans les années 80 jusqu'a devenir tout à fait populaire.

piercing_nasal_perou1Le piercing nasal est également devenu un ornement corporel pour certaines tribus du Pérou en amérique du sud.


29 novembre 2005

L'origine du piercing

De plus en plus le piercing devient un phénomène de mode. On se perce pour implanter un objet décoratif essentiellement au niveau du nez, du nombril et des oreilles.
Dans certains milieux comme cela l'a été pour les punks, le piercing fait partie de la culture. Il est incontournable et est une expression de l'identification et de l'assimilation à ce groupe social.

29 novembre 2005

Le tatouage à l'ancienne

Les outils de tatouage traditionnel sont composés d'un peigne aux dents en os ou en écailles de tortue, fixées à un manche de bois. Les dents sont trempées dans une encre à base de charbon de noix diluée dans l'huile ou dans l'eau.
Les dents sont placées sur la peau tandis que le tatoueur frappe le manche à l'aide d'une autre baguette de bois, provoquant l'incision de la peau et la pénétration de l'encre. Le mot tatau - qui est à l'origine du mot tatouage - est l'onomatopée de ce battement rythmé.

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